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LES EFFETS DU CONFINEMENT
(1) Cibles étudiées par Ipsos : Enquête quantitative : un échantillon représentatif de 1 257 personnes interrogées en août 2020 Enquête qualitative : quatre mini-groupes d intentionnistes constitués à Paris, Lyon et Bordeaux
Au sortir du premier confinement, 72 % des salariés souhaitaient continuer à faire du télétravail au moins quelques jours par semaine. L idéal, pour la majorité d entre eux, serait une organisation mixte permettant de conserver les avantages des deux mondes, au bureau et chez soi.
Vers une organisation mixte du travail L enquête Icade-Ipsos confirme que, depuis la crise
sanitaire, les Français attachent plus d importance au fait de consommer de manière responsable (made in France, production locale ) ainsi qu à la proximité de leur lieu de vie avec des espaces verts (parcs, jardins). L expérience du confinement a favorisé la redécouverte du logement et de son environnement à l aune d une utilisation intensive, et fait émerger de nouveaux besoins comme l accès à un espace extérieur (jardin, balcon, terrasse) ou la possibilité de disposer d une pièce adaptée, fermée, connectée et isolée phoniquement pour faciliter le télétravail.
« Les résultats de cette enquête traduisent une modification profonde d un certain nombre d attitudes des Français dans leurs priorités en termes de
bureau et de logement que je crois durable. Avec des attentes croissantes depuis la crise : la présence d espaces verts à proximité du logement, l accès à
un espace extérieur, la modularité et le bien-être en ville. » Brice Teinturier, Directeur général délégué d Ipsos
IMMOBILIER : QUELLES SONT LES NOUVELLES ATTENTES DES FRANÇAIS ?
À l été 2020, Icade a lancé, en partenariat avec l institut de sondages Ipsos, une grande enquête(1) dont l enjeu était de comprendre les conséquences de la crise sanitaire, et notamment du confinement, sur les attentes des Français en matière
de logement et de bureau. Principaux enseignements.
DE NOUVELLES PRIORITÉS DANS LE CHOIX DU LOGEMENT
Pour plus de 90 % des Français, le cadre de vie et l accès personnel à un espace extérieur sont devenus des critères aussi importants que le prix du logement, loin devant la proximité du lieu de travail. Plus d un quart d entre eux, et plus de la moitié de ceux qui ont l intention d acheter, envisagent un déménagement pour vivre dans un logement avec accès extérieur. À l intérieur, avec le changement du rapport au télétravail, le besoin d un espace pour chacun reste plus que jamais un critère déterminant, avec une pièce devenue essentielle : le bureau. Enfin, pour 70 % des Français, les critères environnementaux sont désormais considérés comme très importants dans le choix d un futur logement, avec, en tout premier lieu, la consommation d énergie et l isolation thermique.
Pour les salariés de bureau, le confort et la qualité de vie sont désormais plus importants que la proximité du logement avec leur lieu de travail. Certains cadres et CSP+ donnent à présent la priorité à un environnement qualitatif (moins urbain, moins concentré, plus proche de la nature).
La qualité de vie prime sur la proximité
S ils devaient faire un choix, les salariés de bureau préféreraient : Base : salariés de bureau (600)
Un logement proche de leur lieu de travail, pour pouvoir s y rendre facilement le plus souvent possible, mais leur convenant moins
Pas de préférence
Un logement loin de leur lieu
de travail mais leur convenant
parfaitement (agencement,
environnement extérieur, etc.)
« Côté bureau, la crise sanitaire a été un accélérateur de tendances. Les entreprises se retrouvent avec de nouveaux leviers à expérimenter, comme le télétravail, le flex office ou le coworking, mais aussi des exigences renforcées sur la qualité des locaux et leurs coûts. La reprise viendra de la résolution progressive de cette équation, sachant que les Français restent très attachés à revenir au bureau. »
Laurent Maheu, Responsable études & recherche
QUEL BUREAU POUR DEMAIN ?
Sur le lieu de travail, un collaborateur sur deux préférerait bénéficier d un bureau individuel. En parallèle, 49 % d entre eux se disent favorables aux espaces de bureaux partagés ou en open flex. Si le parking reste le service le plus attendu, tous les espaces relevant du cadre de vie et de la convivialité (présence de la nature ou d espaces verts à proximité, petites salles de réunion ) sont perçus comme les plus importants. Et pour cause : la vie sociale fait partie des premières motivations à se rendre physiquement au bureau, pour voir son équipe, ses collègues, partager des moments de convivialité, sortir de chez soi, changer d air. Conséquence : c est sur les espaces de travail collectifs et le confort au travail que doit désormais se porter la réflexion.
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